« Je réalise mon rêve ! »
Quelques jours après la rencontre du 9 mars entre Chelsea et le Paris SG en 8ème de finale de la ligue des champions, Romain Collet-Gaudin a encore des étoiles dans les yeux. Le journaliste sportif, originaire de Nîmes, a assisté aux conférences de presse et au match en tribune de presse, à quelques mètres seulement des joueurs du Paris Saint Germain. Il travaille pour une société appelée Perform Group ou pour la chaîne PSG TV. Une à Nîmes l’a interviewé par téléphone.
Une à Nîmes : comment tu es devenu journaliste sportif ?
Romain Collet-Gaudin : J’ai d’abord voulu devenir un joueur de football professionnel. J’ai joué au Nîmes Olympique jusqu’en moins de 16 ans. J’évoluais avec Adil Hermach ou Nabil El Zhar. Puis sans doute à cause d’un physique trop fluet, j’ai du arrêter et penser à une autre voie. J’étais élève au lycée Daudet. J’ai enchaîné par une prépa avec Luc Simula comme professeur. J’ai fait une école de gestion à Paris puis j’ai passé un master de journaliste à l’Ecole Supérieure de Journalisme, toujours à Paris. Depuis décembre, je vis à Londres grâce à mon premier contrat en CDI en tant que journaliste. Auparavant, j’ai travaillé pour plusieurs médias en France dont Canal Plus et Eurosport. Je suis passé d’acteur à observateur de football. J’ai commenté déjà près de 300 matches dont 130 à Canal Plus. .
UAN : qu’est ce qui te fait vibrer dans ce métier ?
R.C-G : La sensation de réaliser un rêve. Dans mon enfance passée à Nîmes, je rêvais d’être aux côtés des plus grands joueurs de football comme ceux du PSG. C’est le cas aujourd’hui lorsque j’interview Zlatan ou des joueurs des grandes équipes européennes. Je vibre lorsque je suis au bord du terrain pour commenter les matches un peu comme Laurent Paganelli sur Canal Plus. Je suis heureux de me retrouver en conférence de presse avec Laurent Blanc. Je voyage sans cesse pour aller au plus près des clubs, des événements et des joueurs les plus réputés.
UAN : comment se passe ta vie londonienne ? Nîmes te manque ?
R.C-G : Londres est une ville 5 fois plus grande que Paris. Il y a tant de choses à faire, à découvrir. J’apprécie la courtoisie des gens ici. Prêts à te rendre service pour trouver ton chemin. Très polis, les Anglais s’excusent facilement. J’aime aller dans le quartier de Shoreditch, très branché. Il y a un vrai melting pot. Pour ce qui est de Nîmes, c’est la ville de mon enfance. Ma mère vit encore à Nîmes. Je retourne à Nîmes pour les Férias. C’est l’occasion de revoir tous les Nîmois éparpillés en France et dans le monde. Puis je viens à Noël aussi. Nîmes ne me manque pas vraiment car je sais que mon avenir professionnel se joue dans les grandes villes européennes dans de grands médias. Cependant je suis l’actualité du Nîmes Olympique très souvent. J’ai même commenté Dijon-Nîmes samedi dernier.
UAN : Quelles sont les qualités requises pour faire ton métier ?
R. C-G : Il faut aimer bouger. Parler plusieurs langues – il parle Français, Anglais, Allemand et un peu l’italien – et être pugnace. Il faut savoir s’imposer dans un monde où les places sont rares. Il faut faire preuve d’abnégation, avoir un bon relationnel et être extraverti. Puis il faut sans doute être curieux de découvrir d’autres villes, d’autres cultures, d’aller vers l’inconnu.
Propos recueillis par Jérôme Puech
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