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SYLVIE COURDIL, 29 ans, divorcée, est la maman de MARC (8 ans) et de MARINA (3 ans). Elle habite à las Terrenas, dans la péninsule de Samana en République Dominicaine depuis environ 9 ans. Elle est consultante. Elle accueille les Français qui désirent s’installer ici, les guide et réalise les démarches et formalités nécessaires.
SYLVIE COURDIL, 29 ans, divorcée, est la maman de MARC (8 ans) et de MARINA (3 ans). Elle habite à las Terrenas, dans la péninsule de Samana en République Dominicaine depuis environ 9 ans.
Comment se passe une journée type pour vous ? |
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Une journée type commence relativement tôt, tout comme à Nîmes, vers 6h30. J’accompagne les enfants à l’école à 7h30 et je rejoins mon bureau pour honorer les divers rendez-vous. Je traite les dossiers ou je vais à la capitale Saint Domingue dans les différents ministères. Le début d’après-midi est plus calme, chaleur oblige, c’est le moment de profiter de la plage ou de la piscine avec les enfants qui ne vont à l’école que le matin. Les chaudes soirées sont bercées par le son du merengue ou de la bachata (musique typique). |
Pourquoi avez-vous fait le choix de vivre en République Dominicaine ? |
J’ai fait ce choix subjuguée par la beauté de la nature et la chaleur. Ainsi que la générosité et le grand sourire des habitants. Ils sont toujours heureux. |
Vous croisez beaucoup de Français là-bas ? |
Oui, il y a ici de nombreux Français et effectivement je rencontre quelques Nîmois et souvent des Gardois. |
Qu’est-ce vous conseilleriez à un Nîmois qui arrive chez vous ? |
Je conseille à un Nîmois de vivre la vie dominicaine et non pas d’aller dans un hôtel Resort tout inclus car il ne pourra rien apprécier de la vrai vie dominicaine. La Rep.Dom. est un pays relativement grand où se côtoient mers et montagnes. Le point culminant étant le Pico Duarte à 3107 mètres d’altitude au centre du pais, avec une multitude de rivières, des forêts grandioses, des cascades, des plages et des cocotiers dans la péninsule de Samana bien sûr, des champs de canne à sucre, cacaoyer, tabac, divers bananes, café… et même des cactus dans le reste du pais. Bref, une diversité de paysages splendides. |
Est-ce que Nîmes vous manque ? |
Nîmes me manque de temps en temps, pour les moments de Feria, corrida, la Brandade de morue, la beauté de l’architecture de cette ville...au moment de Noël aussi. Mais surtout ma famille et mes amis. |
Y a-t-il des différences avec la vie nîmoise ? Lesquelles ? |
Les différences sont énormes. Ici la vie est douce, sans stress, sans hypermarchés. Si vous souhaitez acheter une aspirine, un rouleau de papier toilette ou autre chose...tout est possible, tout est à l’unité. La vie est plus saine. Les arbres fruitiers sont généreux et les légumes en abondance. Personne ne meurt de faim. |
Avez-vous une anecdote de vie à nous raconter ? |
La première fois où il a fallu que je monte sur une moto (moto taxi:"Moto concho") où 3 personnes avaient déjà pris place fût une expérience vraiment unique. |
Quels liens gardez-vous avec Nîmes ? |
Les liens que je garde avec Nîmes sont avant tout ma famille. Mon père Michel Courdil et mes grands-parents Gérard et Maryse Courdil. Mes oncles et cousins. J’ai aussi gardé quelques bonnes amitiés à qui je suis contente de rendre visite quand je reviens sur Nîmes tous les 2 ans environ. |
Propos recueillis par Jérôme Puech (malheureusement pas sur place) |
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