Une pêche d’enfer
Sandra Graziani nous a quittés dans la nuit du 27 juin dernier. Epuisée, elle a jeté toutes ses forces dans un combat à l’issue profondément injuste. Jusqu’au bout de cette logique implacable et irrationnelle, j’ai voulu croire que son énergie, sa bonne humeur et sa pêche d’enfer auraient raison de ce foutu crabe tenace. Je me suis trompé.
Un pacte d’enfant |
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Le magazine « Une à Nîmes » lui doit beaucoup. En avril 2010, sur un coin d’une table de bistrot de la place aux herbes, avec Jean-Louis, tous les trois actions la création du magazine numérique des gens qui aiment leur ville. Comme des enfants, nous nous étions tapé dans les mains pour sceller une aventure humaine au service des autres et au service de notre belle ville. Elle bouillonnait d’idées, de délires et de générosité. |
Une récréation pour elle |
Secrètement, une petite musique me soufflait que notre aventure commune allait l’aider à alléger son fardeau quotidien. Comme un espace créatif et récréatif pour Sandra. Elle a participé à 18 numéros avec un ton très original, un caractère qui ont permis de lancer le magazine que vous connaissez aujourd’hui. Il y a peu de temps, nous échangions encore sur la forme et le fond du magazine. Comme nous, elle aimait Nîmes et savait faire aimer notre belle cité. Nombreuses sont les lectrices qui m’ont témoigné prendre du plaisir et à rire aux éclats en lisant ses chroniques. |
Un goût de vivre |
Sur sa page Facebook à la rubrique « emploi », il est toujours mentionné « Une à Nîmes », comme si elle portait encore la fierté d’avoir participé à cette petite entreprise de communication. J’ai envie de lui dire un grand MERCI pour ce qu’elle a apporté à ce magazine. Personnellement, elle m’a souvent encouragé et stimulé quand je perdais parfois confiance en moi et en ce projet. Je retiendrai d’elle son goût immodéré pour la vie en toute simplicité. |
La rédaction présente ses plus sincères condoléances à son fils, à sa maman et à son mari. |
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