Les desseins a-nimés du festival électro
« Sven Väth est le Laurent Garnier allemand. On l’appelle papa Sven avec ses 50 ans » annonce Greg Delon pour évoquer en conférence la tête d’affiche du concert du 30 juin dans les arènes. L’artiste représente le label le plus influent sur la scène techno. « C’est lui qui propose les soirées les plus fréquentées sur Ibiza ». A la case régional de l’étape, c’est Joris Delacroix, « ce fils de vigneron de Saint Victor Lacoste » qui devra montrer ses talents particulièrement appréciés en Hollande. Le dessein consiste à donner le meilleur du son électro.
Une reconnaissance du travail accompli
A l’origine de cette manifestation et de son programme complet, l’association WOH se voit ouvrir les portes des arènes pour la première fois de son histoire. Une consécration en quelque sorte mais également une sacrée responsabilité. Si Greg Delon, à l’origine de WOH, se montre confiant en conférence de presse, il joue gros car il faudra non seulement remplir l’amphithéâtre mais également atteindre les desseins en termes de qualité de spectacle et d’organisation. Le nouvel employé de la Scène de Musiques Actuelles (SMAC), dont l’ouverture est programmée en septembre, compte sur le tissu commercial, associatif et sur 40 bénévoles.
Une aubaine pour la ville
« La ville va se transformer en ville de festivaliers électro » se réjouit Julien Plantier, le conseiller municipal délégué à la jeunesse. La ville et la communauté d’agglomération misent sur cet événement après avoir accueilli l’excellent Paul Kalkbrenner dans les arènes l’été dernier. Pour les plus anciens, la ville se remémore également l’accueil de Boréalis. Cet événement européen n’avait plus droit de cité à cause de la consommation de stupéfiants qui rendent la musique encore plus appréciable.
En dehors des arènes
Le programme est dense et varié. Il commence par le concert du vendredi 8 juin à La Calmette. A titre personnel, je vous invite à écouter Claude Monnet. Rien à voir avec le peintre bien sur. Ce D.J. a fait le choix de quitter Paris pour s’installer à Vendargues. Il revient donc cette année après une excellente prestation l’année dernière à Rodilhan. Autre dessein : convaincre les plus jeunes. Les enfants de l’électro de demain seront « chouchoutés » avec notamment des initiations au mix. De 8 à 14 ans, ils pourront s’essayer sur les techniques de mixage avec le logiciel Traktor utilisé par la plupart des DJ. Les enfants sont invités à finir par une boum électro dans la cour du service jeunesse place de l’horloge. La ville va vibrer…chut on cherche d’où viennent ces graves qui montent, montent comme le succès de ce festival.
Le festival A-nimé en chiffres :
14 associations impliquées 9 bars associés 8 boutiques partenaires 40 bénévoles Déjà 600 pré-ventes enregistrées 5 000 spectateurs minimum attendus pour le concert du 30 juin 35 000 euros de subvention de la l’agglo et de la ville (sans compter les arènes mises à disposition gracieusement)
Retrouvez tout le programme : www.a-nime.fr
Jérôme Puech |
La ville va se transformer en ville de festivaliers selon Julien Plantier, conseiller municipal |
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