Casas, l'imposture ?
« Tu comprends bien que j’ai le cartel idéal dans ma tête. Il manque un événement sur les deux férias. J’y travaille ! Le Maire le sait » lance un Simon Casas mystérieux à un interlocuteur anonyme. Une interrogation subsiste. Ce soir, elle continue de planer sur la salle comble du conseil municipal de la Mairie transformée pour l’occasion en salle de conférence de presse : où est l’événement à la hauteur de l’anniversaire de notre féria ?
Présent Corentin Carpentier, Président du tout nouveau club taurin des Jeunes aficionados, explique « on a clairement oublié l’anniversaire. Ce n’est pas digne du rendez-vous avec les Nîmois ». Le jeune aficionado a noté que « le directeur des arènes travaille exclusivement pour le public donc on verra bien s’il répondra présent ». Les amateurs du genre retrouveront ce qui se fait de mieux sur “la planète toro” actuellement. El Juli pourtant absent des arènes espagnoles majeures sera là en mai et en septembre seulement parce que « je suis Nîmois » insiste Casas dans son show. Padilla, le miraculé, Castella et Bautista, pour les tricolores, Castano, héros d’un seul contre six Miura et un Condé, dans le style du danseur de flamenco unique vont rythmer le programme solide de la prochaine féria. Pour le reste, le programme ne surprendra personne.
Casas anticipe les débats
Dans un numéro d’une grande habilité, Bernard Dombs alias Simon Casas a anticipé les débats avec la presse et le milieu taurin bien représenté, faisant parfois la claque. Sur l’émergence des toreros français, il a posé les bases « de la sélection qui exige d’être bon et chanceux ». Sur la crise et ses impacts sur les spectacles taurins, l’empresa des arènes se lance dans un cours magistral sur les difficultés économiques actuelles de les organiser en s’appuyant sur les exemples de Bayonne, Dax et Mont de Marsan en régie municipale déséquilibrée. « J’ai obtenu l’accord de principe des figuras comme le Juli et des éleveurs de toros de baisser leur tarif si les arènes venaient à ne pas se remplir » glisse t-il. Rien sur la baisse des tarifs du public.
« On est en train d’assassiner la corrida ! » fait-il résonner dans l’écho d’une salle acquise à la défense de nos traditions ancestrales. Casas, l’économiste, indique bien à propos les retombées des corridas sur l’économie locale, les aspects indirects et trop invisibles. Alors pour ne pas laisser son auditoire complètement sur sa faim de sensation, l’homme troublée par une mauvaise vision quitte ses lunettes et sincère dit « les anniversaires ça ne veut rien dire, moi je propose une célébration annuelle sur deux férias ». En effet, les événements prometteurs sont pour septembre avec la seule corrida en France de José Tomas (en cours de signature) et le Mano à Mano avec Manzanares et Morante de la Puebla (le Monsieur qui torée avec une chaise de bistrot de Nîmes).
Depuis les Romains, il en est ainsi c’est le public des arènes qui décidera le pouce en l’air ou le pouce en bas du travail d’un Casas toujours en danger avant chaque féria et encore davantage lorsqu’il s’agit de souffler sur des bougies ou sur des braises !
Tout le programme ici. |
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