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La corrida ne sera pas interdite !

L’association Droits des animaux (DDA) et le comité radicalement anticorrida (CRAC) voient leur recours au conseil constitutionnel rejeté. Les amateurs de corrida sont contents et les anticorrida pestent.

(Photo Anthony Maurin)

Les sages du Conseil constitutionnel et leur Président Jean-Louis Debré viennent de rendre leur décision : organiser des corridas dans certaines régions françaises est conforme à la constitution. Après le classement de la corrida au patrimoine immatériel de la culture et cette décision, les défendeurs des traditions locales manifestent leur joie. Pour les opposants à la corrida cette décision est sans doute bien difficile à accepter. Midi Libre a publié un sondage IFOP dans son édition du jour. Il met en évidence une opinion publique toujours aussi divisée : 48% des français souhaitent l’interdire contre 42%, 10% ne se prononcent pas.

 

La réaction d’un amateur de corrida : ouf !

 

Pour Corentin Carpentier, président des jeunes aficionados de Nîmes, « cette décision est normale » même s’il concède avoir été fiévreux jusque là. « Il faut remercier André Viard de l’observatoire des cultures taurines. L’organisme a organisé la défense auprès du Conseil Constitutionnel. Et puis je salue la position courageuse de Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur sur ce dossier. C’était moins le cas de François Fillon ex-premier ministre et pourtant aficionado ». Le jeune aficionado s’interroge sur l’éventuelle radicalisation des anticorrida car « après le classement de la corrida au patrimoine culturel nous avons eu les événements de Rodilhan (occupation d’arène et violences physiques) qui ont marqué un virage dans nos relations déjà très tendues ».

 

Le Président du CRAC crie à la décision politique

 

«Cette décision prouve que malheureusement nous ne sommes pas en démocratie mais dans une dictature tauromachique», a déclaré à l’AFP Jean-Pierre Garrigues, président du Crac, selon qui cette décision est «politique et non pas juridique». «Quand M. Valls déclare qu’il fera tout pour défendre la corrida» le 11 septembre, «on comprend bien que c’est une décision politique», a-t-il ajouté. «Ce n’est qu’une bataille. Notre procédure auprès du tribunal administratif de Paris reprend dès aujourd’hui», a-t-il affirmé.

 

Claire Starosinski réagit vivement !

 

La ville de Nîmes, à peine remise de l’événement taurin de la corrida exceptionnelle de José Tomas de dimanche dernier, exprime une grande satisfaction car la corrida représente le poumon culturel, économique et social de la cité. Plus de 26 nationalités étaient présentes dans les arènes de la ville. Midi Libre avait annoncé plus de 7 millions d’euros de retombées économiques grâce à ce seul spectacle. Cependant il demeure dans la ville, à l’image de la nîmoise Claire Starosinski de l’Alliance anticorrida des personnes déçues par cette décision. "Je ne suis pas surprise par la décision rendue. Manuel Valls en visite à Nîmes a dit à des journalistes que plusieurs membres du gouvernement étaient favorables et qu'ils avaient la capacité de bloquer tout projet". La Nîmoise ne désarme pas. Avec l'aide de la Députée Genevieve Gaillard, elle veut amener le débat à l'Assemblée Nationale à partir d'un projet de loi interdisant la pratique de la corrida.

 

Le débat ne semble donc pas clos par cette décision aussi sage soit-elle.

 

 

Jérôme Puech

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Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

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