Bouger à Nîmes et aux alentours http://uneanimes.fr daily 1 2012-04-15T03:03:06Z THIS IS NOT A LOVE SONG … BUT A DAMN GOOD FESTIVAL http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/this-is-not-a-love-song-...-but-a-damn-good-festival Reg’art sur le festival "This is not a love song". Pour la deuxième année consécutive la SMAC Paloma en collaboration avec l'association Come On People a offert aux fans de musique Indie un festival digne des plus grands. En effet, du 29 au 31 mai dernier, la Paloma, notre scène de musiques actuelles chouchou  a ouvert ses portes sur un jardin éphémère, buccolique et enchanteur. Des ateliers en tous genres étaient prévus sur fond de concerts gratuits de 13 h à 18 h. Ainsi, pouvez-t-on apprendre à créer une couronne de fleurs, des badges, un cerf volant, son propre vin ou jus de fruit ! Un petit coup de mou et l'équipe de l'atelier massage vous reboostait. Une soudaine envie d'exprimer son moi profond, le mur d'expression libre « Before I Die ... » s'offrait à vous.
Une ambiance qui se voulait cool et bon enfant, proche du public, où l'on pouvait amener son pique-nique, créer son propre tee-shirt, une volonté profonde des organisateurs de respecter la culture du non merchandising. Même état d'esprit bien évidemment dans la programmation des artistes où la course aux têtes d'affiche n'était pas une priorité, le but étant plutôt d'élargir à des groupes en devenir. Malgré tout, les pointures étaient bien présentes et pas moins de 43 artistes ont offert un spectacle Pop avec Jungle, Sky Ferreira, Whomadewho, Rock avec Catpower, Findlay, Temples, Folk avec Neutral Milk Hotel, Midlake, Courtney Barnett, Hip Hop avec Earl Sweatshirt et encore bien d'autres. « This Is Not A Love Song », titre emprunté au groupe « PiL » maître incontesté de la période post-punk des années 80, aura encore une fois tenu son pari, celui d'un festival ouvert à tous, fédérateur et convivial tout en restant très pointu et professionnel.

Ainsi que l'a annoncé « Libération Culture » dans un article du 28 mai, « This is Not A Love Song » était « la référence du week-end. Voire beaucoup plus ». Francesca Lopez-Gilli ]]>
No publisher Christophe Montagné 2014-06-02T17:38:25Z Actualité
Les 10 bons plans de la féria http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/les-10-bons-plans-de-la-feria Faire la féria d’une année sur l’autre peut paraître monotone pour les nîmois. Aussi votre magazine préféré vous guide dans le programme dense proposé par la ville et vous propose des idées originales pour passer une très agréable féria avec vos invités.

La contre affiche

Tradition locale peu connue, Eddie Pons, célèbre dessinateur, réaliser chaque année une contre affiche à celle officielle proposée par la ville de Nîmes. Ce moment marque le début de la féria de Pentecôte. Cette année, l’événement aura lieu le mardi 3 juin à 19h au bar de l’Aiglon rue Notre Dame. La découverte de l’affiche a donné vie à une polémique car c’est la première année que la ville ne fait pas appel à un artiste (Cf. l’année dernière avec Sylvain Fraysse) mais à l’agence de communication de la ville, proche du maire. Le caricaturiste va-t-il surfer sur cette polémique ?

Les corridas

Le programme réunit tout ce qu’il se fait de mieux sur le plan tauromachique sans toutefois offrir de véritables nouveautés aux aficionados. Deux temps forts se distinguent néanmoins : la corrida mixte de samedi matin (cheval+à pied) avec Léa Vicens, la torera à cheval nîmoise; le rendez-vous improbable entre le maestro El Juli et les redoutables taureaux Miura le lundi soir à 18h. Unique.

Les bodegas

La féria de Nîmes ce sont à peu près une soixantaine de bodegas ouvertes à cette occasion. UNE A NIMES vous conseille de démarrer (jeudi soir) et de finir (lundi soir) la féria à Pablo Romero, rue Emile Jamais. L’événement de la féria se trouvera derrière le lycée Daudet avec l’ouverture d’un nouveau lieu, les jardins de Bigot (7, rue Bigot), magnifiques. Les vignerons des Costières de Nîmes vous proposent l’élection de Miss Costières (vendredi) et la venue du DJ Zébra dans la cour de l’école des beaux arts. Pour les amateurs de Sévillanes, demandez « Ramon » à la Macarena, 12, rue Delon-Soubeiran. Il vous proposera de prendre l’air dans son patio andalou, magique.

Coté bars

Les plus côtés aux yeux des nîmois sont sans aucun doute : le bar le 421 et la casa blanca (rue Fresque), la petite bourse et le café olive (boulevard V. Hugo) et la Tchatche (rue St Antoine).

Coté restaurants

Dans tous les cas, il faut privilégier les restaurateurs qui travaillent à l’année dans le centre-ville. C’est une garantie pour éviter une intoxication alimentaire avec certains ambulants et autres paëllas trop souvent restées au soleil. Chic : l’Imprévu place d’Assas avec Vincent et Laurent. Romantique : le 9  rue de l’étoile (le midi). Venez de la part d’UNE A NIMES chez notre chroniqueur belge : la cave de Picholin, rue de l’étoile également.

Côté événements

Le concert gratuit de Kool and the Gang prévu dimanche soir sur le parvis des arènes mérite de s’y rendre. Les nîmois aiment aller voir en famille à la traditionnelle pégoulade (défilé de chars et de musiciens) prévue le jeudi soir (21h) en ouverture de la féria. Le lundi à 11h, le canal des jardins de la Fontaine accueille les joutes. Enfin, vous pouvez participer à l’élaboration d’un record du monde de Paquito Chocolatero. Cette danse assis par terre en file indienne prendra place sur le boulevard Victor Hugo le samedi à 16h sous la houlette de Corentin Carpentier.

Expositions

Musée des cultures taurines (6, rue A. Ducros) a rassemblé les collections tauromachiques du Musée du Vieux Nîmes et celles mises en dépôt par Henriette et Claude Viallat et l'Association des Amis du Musée Taurin. L'exposition se propose de retracer l'histoire des collections taurines de la Ville, dont le fonds initial s’est particulièrement développé et d'en présenter les pièces majeures. La chapelle des Jésuites (17, Grand’rue) accueille les œuvres de José Pirès et de Ben Colibri. Il s’agit d’un Mano a mano entre deux artistes nîmois aux personnalités affirmées.

Redécouvrir la statue de Nimeno II

Tout le monde connait ou presque la statue de bronze qui trône sur le parvis des arènes. Peu savent à quoi correspondent ces petits détails incrustés dans ce chef d’œuvre réalisé par Serena Carone : une guitare, une croix de gardian, des clefs, des serrures, un soleil, un sombrero. Certains ont trait à la vie du matador disparu le 25 novembre 1991 et d’autres pas du tout. A vous de faire le lien.

Aller aux halles

Si votre nuit de féria était si belle que vous voyez le jour se lever, alors il faut se rendre aux halles pour prendre le petit-déjeuner au milieu des commerçants qui préparent leurs étals. Salé ou sucré faites votre choix. L’ambiance extérieure du bar du comptoir des halles est excellente, demandez « Moquette » avant toute chose.

La librairie Tessier

Faire la féria, c’est aussi découvrir la littérature locale et taurine. Pour vos visiteurs, offrez « Nîmes sans visa » de Christian Liger. A coup sûr, ils reviendront. Pour les plus intéressés par la culture taurine, il faut lire ou relire « Mort dans l’après-midi » d’Ernest Hemingway. Plus local, lisez « Recouvre-le de lumière » le livre d’Alain Montcouquiol sur la vie de son frère Christian, alias Nimeno II ou encore « Le taureau mécanique » de Robert Blancou qui narre les débuts des toreros nîmois dans le quartier Gambetta. Pour obtenir ces livres et en découvrir bien d’autres, demandez Vincent de la librairie Tessier (rue Régale).
Jérôme Puech ]]>
No publisher Christophe Montagné 2014-06-02T17:06:46Z Actualité
LES GRANDS RENDEZ-VOUS 2014 DU PONT DU GARD http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/les-grands-rendez-vous-2014-du-pont-du-gard Nous aussi on y danse, on y danse sous notre Pont. Le 27 février dernier avait lieu la conférence de presse du Site du Pont du Gard présentant la programmation 2014 en présence de l'architecte Jean-Paul VIGUIER, parrain de cette saison et auteur du programme architectural du Pont. La saison culturelle 2014 affiche cette double dimension que nous souhaitons depuis plusieurs années : « Culture et Nature » et « Patrimoine et Modernité » explique William DUMAS, Président de l'EPCC Pont du Gard et Député du Gard. Pari tenu semble-t-il avec une pléiade de programmations alléchantes pour tous les âges et tous les goûts. D'avril à octobre, le Pont est en fête. Le mois d'avril a donc ouvert les festivités avec deux rendez-vous incontournables, « Cirque au Pont » et « Garrigue en fête, tous les goûts sont dans la nature ». La compagnie RASPOSO a présenté son nouveau spectacle « Morsure », un moment exceptionnel et spectaculaire où le cirque fusionne avec le théâtre, la danse et la musique. La traditionnelle chasse aux œufs fut un grand succès. Les maîtres mots de la saison : s'amuser, flâner, déguster et s'émerveiller n'ont pas eu de mal à être respectés. Autour du thème des senteurs et de la garrigue, chacun a participé « selon son temps et ses envies à une fête insolite en pleine nature méditerranéenne ». En juin, c'est une présentation enflammée avec « Le Magicien d'Eau » par le groupe F qui sera proposée au public dans le cadre des « Fééries du Pont ». Ce groupe allume les plus grands feux sur les plus beaux monuments du monde et revient cette année avec un nouveau spectacle grandiose sur le thème de l'eau. Feux, flammes, lumière, son, vidéo, tous les ingrédients seront présents pour passer un moment magique et grandiose. En juillet, place au désormais connu et reconnu festival « Lives au Pont » (25 000 personnes en 2013). Cette 4ème édition n'a rien à envier aux précédentes qui nous avait déjà enchantés avec des groupes comme IAM, Wax Tailor ou Asaf Avidan. Cette année encore, une programmation pointue sur deux jours lors de 12 concerts d'artistes reconnus ou montants nous fera danser dans un cadre féérique et exceptionnel. Les jeunes talents gardois officieront aux côtés des plus grands en début de soirée avec les Before. La 1ère soirée prévue le 10 juillet sera consacrée au Hip Hop, à la Soul et à la musique électronique avec les groupes London Grammar, Method Man & Redman ainsi que Chinese Man. La 2ème soirée du 11 juillet mettra pour sa part en avant la musique Pop, Rock et également la musique électronique avec les groupes Phoenix, Metronomy et Todd Terje. En juillet et en août 5 soirées sont prévues lors des « Rendez-vous à la rivière » et « Les guinguettes ». 60 radeaux de plage sont installés pour la détente au bord de l'eau. Nouveau cette année, le Pont du Gard propose un « baléti », les guinguettes inviteront le public à danser sur des airs d'aujourd'hui et d'hier et à déguster des produits du terroir. La mise en lumière architecturale du pont présentée au public tous les soirs de l'été sera enrichie d'une partition vidéo et son signée Groupe F. La saison 2014 se verra clôturée en beauté le 12 octobre lors d'un grand événement sportif et caritatif au profit de l'association « Courir avec Sarah » (jeune fille de 14 ans, polyhandicapée de naissance) en partenariat avec Gard Ecotrail et le Rotary club du Pont du Gard.  Sont prévus une course officielle, un trail, une marche nordique et une course pour enfants et entreprises. Vous l'aurez compris, l'été sera illuminé, l'été sera dansant, l'été sera gourmand sous notre cher aqueduc. Ave Ceasar ! Francesca Lopez-Gilli Pour plus d'informations :
www.pontdugard.fr
+33 (0)4 66 37 50 99 ]]>
No publisher Christophe Montagné 2014-05-01T09:42:31Z Actualité
TOUS AUX ABRIS !! LA FIN DU MONDE EST POUR DIMANCHE ! http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/tous-aux-abris-la-fin-du-monde-est-pour-dimanche « Je suis comme tout le monde, inquiet du temps qui passe ». François Morel, (M. Morel dans les Deschiens de 1993 à 2000 entre autres) présente son dernier spectacle, mis en scène par Benjamin Guillard « La fin du monde est pour dimanche » du 18 au 20 mars 2014 au Théâtre de Nîmes. ]]> No publisher Christophe Montagné 2014-03-03T20:36:20Z Actualité KEEP CALM AND GO TO THE 17ème FESTIVAL ECRANS BRITANNIQUES http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/keep-calm-and-go-to-the-17eme-festival-ecrans-britanniques En février, fais ce qu'il te plait ! Oui comme en mai mais en un peu plus frais. Si tu es un rebelle, un dingo de la life et que tu vas zapper la St Valentin ou si au contraire tu veux impressionner ta moitié avec un p'tit truc en plus, j'ai ce qu'il te faut : un plongeon dans les eaux fraîches de la Manche avec le Festival Ecrans Britanniques et son excellente programmation. Mercredi 29 janvier a eu lieu la présentation de ce festival par Isabelle Cases, Présidente de l'association « Ecrans Britanniques » et Francis Rousselet, fondateur et Directeur Artistique. Etaient présents Daniel-Jean VALADE, adjoint au Maire de Nîmes et délégué à la culture et à la tauromachie, ainsi que les représentants de Carré d'Art, du théâtre Christian Liger et du cinéma Le Sémaphore, associés au projet. 
Traditionnellement, le festival rend hommage à un grand réalisateur britannique. Après Ken Loach, Terence Davies ou encore Peter Greenaway, ce sont les oeuvres tragi-comiques de Mike Leigh, un des plus grands réalisateurs britanniques vivants et le plus primé avec des récompenses à Cannes, Venise et Hollywood, qui seront mises en avant. Six films inédits jamais distribués en France seront programmés, ajoutés à ses œuvres les plus connues (Vera Drake, Life is Sweet...). Son dernier film, portant sur la vie du peintre William Turner, est réservé pour le festival de Cannes. Cependant, un extrait sera présenté grâce à la Tate Gallery lors de la cérémonie d'ouverture le 14 février. Mike Leigh honorera le festival de sa présence du 19 au 21 février. L'invité d'ouverture du festival sera Peter Lord, un des fondateurs des studios Aardman (Wallace et Gromit, Chicken Run, The Pirates). Seront présentés certains de ses grands films mais également des courts métrages. « Il nous tenait à cœur de mettre en avant le cinéma d'animation car les techniques sont différentes du cinéma traditionnel mais également car il touche un public large et pas seulement les enfants, contrairement à ce que l'on peut penser », dit Isabelle Cases. Un temps fort sera proposé le samedi 15 février au Carré d'Art avec une masterclass animée par Peter Lord lui-même sur son film  « The Pirates » qui aura été projeté la veille en cérémonie d'ouverture.
Un des principes du festival est d'être très éclectique en terme de thèmes et formats, de proposer des choses nouvelles mais également des rétrospectives. Ce sera le cas avec une rétrospective des frères Boulting (producteurs-réalisateurs au cours de la 2ème guerre mondiale) au Carré d'Art lors de trois programmations. « Nous avions le souhait de ne pas simplement coller aux nouveautés mais d’apporter aux festivaliers une culture du cinéma britannique dans son passé et son vécu. Nous exhumons un peu les frères Boulting mais à une date essentielle, celle de leurs cent ans, si bien sûr ils n'étaient pas morts tous les deux », explique Francis Rousselet. Un ciné-concert avec orchestre est également prévu au cinéma Christian Liger le samedi 15 février. En présentation « Blackmail » d'Alfred Hitchcock qui a la particularité d'être le premier film parlant et qui a été son premier vrai succès. Ce film a une grande importance dans le cinéma anglais, il marque un passage. « C'est la version muette qui fera l'objet du ciné-concert grâce à la création musicale de Virgile Goller et ses musiciens. Le film sera projeté en collaboration avec le British Film Institute ». Le festival sera clôturé par une table ronde à Carré d'Art le samedi 22 février généralement composée de professionnels et historiens du cinéma, de journalistes et de divers invités selon les thèmes. Cette année le cinéma écossais d'hier et d'aujourd'hui sera à l'honneur avec un réalisateur écossais en guise d'invité. Une collaboration aura lieu avec « Languedoc Roussillon Cinéma », l'idée étant de proposer dans le festival des films produits ou tournés en région. Cette année c'est Catherine Bernstein qui est invitée et qui présentera deux documentaires, tous deux français mais qui parlent d’Alan Turing, mathématicien, cryptologue et informaticien britannique qui a été très critiqué puis réhabilité. Francesca Lopez-Gilli Plus d'infos et programme : www.ecransbritanniques.org
06 07 70 40 93 ]]>
No publisher Christophe Montagné 2014-02-03T18:49:37Z Actualité
« C'est la fin d'un contrat mais pas la fin d'IAM » http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/cest-la-fin-dun-contrat-mais-pas-la-fin-diam En concert à Paloma, IAM est encore dans la place ! Bon oui j'avoue, c'est nul comme entrée en matière, vouloir se la jouer jeun's avec un vocabulaire de jeune premier rappeur ce n'est pas très bienvenue quand on a 40 printemps frais comme la rosée. Mais pouvoir se la jouer quarantenaire lors d'un concert de rap par des quarantenaires, moi je dis bravo, parfait, c'est ce qu'il me fallait !  Et IAM l'a fait le 7 décembre dernier à Nîmes : rassembler les anciens (ça c'est moi) et les plus jeunes (ça c'est l'ado de 14 ans) dans une salle pleine à craquer (ça c'est Paloma). Faire danser et chanter tout ce petit monde sur de vieux tubes (honte assurée pour la catégorie plus jeune... Pourtant je trouvais que je maîtrisais bien le « je danse le Mia » hurlé en sautant à pieds joints !) et sur des tubes en devenir du dernier album «Arts Martiens ». Assister à la conférence de presse en présence d'Akhenaton, Shurik'n, Imothep et Kephren et poser ses petites questions, ça c'est moi qui l'ai fait !   

C'est la première fois que vous venez jouer à Nîmes ?

Akhenaton : Non, on a joué à Nîmes il y a bien longtemps de ça, en 90, pour la féria, c'était une soirée légèrement titubante ! On avait aussi donné un concert à la ZUP sous un chapiteau près du stade, en 93 je crois. A cette époque- là c'était faisable, plus simple et ça correspondait à un mouvement émergent : le Hip Hop qui était proche des gens. Aujourd'hui c'est un mouvement beaucoup plus large et il faut avouer que c'est plus compliqué de jouer dans les quartiers dû à un changement de mentalité global en France, pas seulement à Nîmes. C'est à l'image de la société qui est devenue plus agressive et donc les gens aussi. 
Shurik'n : C'est une question de salle aussi. En général il n'y a pas de salle pour nous accueillir dans les quartiers. Elles sont soit en centre- ville, soit en périphérie ce qui n'est pas plus mal, ça fait bouger et se mélanger les gens.

Vous faites quoi comme bilan entre « Marseille-Provence 2013 » et le Hip Hop ?

A : Pas de bilan pour l'instant. Il y a eu trop peu de programmations. Le bilan se tirera dans quelques années. Des lieux ont été financés et on verra dans la programmation ce que ça donne. La Frange rouvre et nous en sommes très contents mais nous aussi on aimerait une Paloma avec le même type d'accès, de salle. C'est comme pour Lille, c'est après que ça se joue.

Pouvez-vous parler de votre collaboration avec Sébastien Damiani (2) qui est nîmois et qui a signé la partition ou les arrangements d'une dizaine de titres sur votre album « Arts Martiens ».

A : C'est quelqu'un d'extraordinaire et extraordinairement doué. Dans notre manière de travailler, on écoute de la musique faite à base de samples et c'est une vraie forme d'art que de prendre des samples, les détourner et reconstruire une musique autour. On ne fait ni plus ni moins ce que les autres musiciens font mais sans instrument. La vie, c'est du sampling, dans la mode, c'est la même chose sauf qu'aujourd'hui c'est compliqué de faire du sampling à cause des procès qui sont plus durs qu'aux Etats-Unis. Donc on reconstruit nos samples, on refait nos musiques et avec Sébastien on fait de la composition de samples. C'est une histoire qui avait démarré avant « Arts Martiens » et qui continuera.

Quels sont vos projets puisque vous avez dit que vous alliez arrêter ?

A : On n'a pas dit qu'on allait arrêter. On a mis un sticker sur l'album qui dit « dernier album d'IAM ». C'est la fin du contrat avec Universal mais des tas de choses peuvent encore se passer. On ne voit pas la musique comme un sport de haut niveau dans lequel il faut s'arrêter parce qu'on a 40 ans. En tant que groupe on ne sait pas ce qui se passera après. Mais on est sur scène jusqu'en 2015.

Vous pensez à la production de jeunes peut-être ?

Shrurik'n : On l'a fait pendant pas mal de temps mais on a arrêté. Imhotep : Ca demande beaucoup d'énergie de monter des sociétés, de se lancer dans la production, c'est un autre métier et on ne peut pas tout faire.

Avez-vous des projets de collaboration artistique ?

A : On en a en permanence depuis 20 ans avec des chanteurs de soul, des musiciens du classique. Ca peut être un projet de musique live avec des percussionnistes. Ca ça n'arrêtera jamais. C'est comme une tradition chez nous.

Est-il vrai que vos deux derniers albums ont été créés pour prouver à vos détracteurs que vous n'étiez pas « has been »  et encore dans la compétition ?

S : On a toujours été compétiteurs mais les albums n'ont pas été faits pour ça. I : C'est vrai que ça nous a fait plaisir car seulement quelques semaines avant la sortie d'« Arts Martiens », une partie du showbiz parisien et des médias nous avaient remisés au musée, au rayon antiquités égyptiennes. Mais les momies se sont réveillées et on leur a prouvé qu'on était toujours là et qu'on avait encore des choses à dire. S : Et qu'on peut encore faire du rap, on ne raccroche pas les gants, il n'y pas de limite d'âge.
A : En même temps on était sur scène depuis des années, dans tous les festivals et on avait beaucoup de monde sur les dates. Les gens qui parlaient ne se déplaçaient pas en province. On avait l'impression d'avoir deux carrières en parallèle, celle des bruits de couloir de certains médias et maisons de disques parisiens qui parlent sans écouter les albums. Ca c'est très français, une personne écoute un album, vingt personnes en parlent. Et en même temps on était sur scène et ça se passait super bien.

Quel regard portez-vous sur la scène rap actuelle ?

A : C'est un regard à 360°. La scène hip hop est devenue aussi diversifiée que la scène rock. Il y a « des » raps maintenant, ce qui permet à tout le monde d'y trouver son compte.
I : Contrairement aux Etats-Unis en France, on n'a pas de médias rap, de radio nationale rap. Même les radios de service public ne passent pas de rap, ce qui est un scandale car c'est la première musique écoutée par les jeunes. Du coup, ça ne donne une image que sur une poignée d'artistes et en plus elle est faussée alors que si on cherche un peu sur internet, on trouve de très bonnes choses. On aime bien Youssoufa, Orelsan, 995, on les croise sur la route, on a un peu les même goûts musicaux et on se sent proches de cette nouvelle génération. S : Ne pas retrouver le rap dans les médias c'est carrément la négation de l'existence de toute une culture.
1 : Marseille-Provence 2013 (ou MP2013) est une série d'évènements culturels se déroulant à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône en 2013 à l'occasion du titre de Capitale européenne de la culture.
2 : Sébastien Damiani, pianiste et compositeur nîmois. Francesca Lopez-Gilli ]]>
No publisher Christophe Montagné 2014-01-03T16:15:00Z Actualité
UN TOUR DU MONDE « AU RYTHME DU JAZZ » http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/un-tour-du-monde-au-rythme-du-jazz « Jazz 70 Power to the Musicians » et la ville de Nîmes présentent la 8ème édition de «L’Agglo au rythme du Jazz » du 27 septembre au 21 octobre 2013 en association avec « Le Comptoir des producteurs ».

Une invitation au voyage

Comme chaque année, ces passionnés de jazz que sont Laurent DUPORT et Stéphane KOCHOYAN, directeurs artistiques de Jazz 70, ont concocté un programme aux petits oignons qui saura ravir un très large public grâce à l’alliance de grands noms du jazz, de « petits » nouveaux et d’artistes locaux. Leur vœu de fidéliser de grands artistes, désireux de revenir chaque année, sera également une mission pleinement accomplie.

La soirée d’ouverture aura lieu le 27 septembre à la salle des fêtes de la Calmette avec le conservatoire de Nîmes et l’école de musique de Marguerittes dirigée par François CARPITA. Le saxophoniste Sylvain CATHALA organisera les ateliers et fera répéter les élèves.

Dès la deuxième soirée, prévue le 28 septembre à Garons, le souhait de l’agglomération de présenter une vision plus large du jazz sera respecté. Les artistes Iba Ibo Yoruba Specimen et Tania Maria Trio nous transporteront au Nigéria, au Bénin, à Cuba et au Brésil sur les traces des esclaves noirs.
Une soirée « Vocal Jazz » avec Grégory PORTER , grande révélation soul de l’année, viendra clôturer ce festival en beauté le 21 octobre à Bouillargues avec un jazz soul et hip hop.
Jazz traditionnel et classique, gypsy jazz, be bop, funk viendront compléter cette invitation au voyage pendant tout le temps du festival avec une pléiade d’artistes talentueux.
Désireux d’aller encore plus loin dans la transmission de sa passion, Jazz 70 a eu l’idée cette année de s’adresser à un jeune public. Ainsi, des interventions scolaires sont prévues les 11 et 17 octobre à Dions et Saint-Côme. « Le duo Laurent Coulondre et Agathe Iracema se produira en concert pédagogique devant les enfants des écoles de ces deux communes pour une introduction au jazz animée et vivante ».

Nouveauté cette année : La Paloma entre en scène

A noter cette année la collaboration avec La Paloma qui recevra un concert « soirée Jazz from Africa » le 18 octobre avec Fatoumata Diawara Quartet et Richard Bona précédé d’une conférence de Daniel BROTHIER « Paloma papote : Miles DAVIS du Be bop au Hip Hop ».
Une séance pour les lycéens de terminale ayant l’option musique au bac aura lieu ce même jour à 9 h 30.
Un atelier jeune public est prévu le 2 octobre avec une « Découverte des instruments et de l’improvisation en jazz » à partir de 6 ans suivi d’un concert de Pulcinella, « Le Vestiaire ».
Le 19 octobre aura lieu un atelier « Découvrir l’impro à la guitare », premier atelier d’une série de 4 dont l’objectif final sera d’improviser avec les dents ou sur un trampoline. Tout un programme !

Une invitation au goût : Le comptoir des producteurs

Les producteurs de vin du territoire et les agriculteurs du réseau « Bienvenue à la ferme » s’associent au festival en proposant des produits du terroir.
Ainsi, une heure avant les concerts et pendant l’entracte, des « casse-croûtes fermiers » seront proposés, l’occasion de (re)découvrir le goût et la diversité des produits issus de notre agriculture.
« Venir à la sortie du travail pour un casse-croûte », voilà un concept qui saura en ravir plus d’un. Papilles et ouïes seront à la fête pour un festival de la convivialité. Plus d’informations :
www.nimes-metropole.fr
TARIFS :
Tarif plein : 13€.
Tarif réduit : 8€ pour les lycéens, étudiants, membres des écoles de musique, demandeurs d’emploi, sur présentation de justificatifs.

Exclusivement à Nîmes Métropole et dans les communes :
Tarif moins de 15 ans : 3€
Abonnement 5 concerts : 50€
Abonnement 5 concerts tarif réduit : 32€
Abonnement 8 concerts : 70€
Pass tous concerts : 90€

Points de vente
Réseau FNAC (Carrefour, Géant, FNAC)
Réseau TicketNet (Cora, Leclerc, Virgin, Cultura, Auchan)
Nîmes Métropole, 3 rue du Colisée, Nîmes
Mairie des communes où se dérouleront les concerts et sur place avant le concert (dans la limite des places disponibles).

Tout billet vendu n’est ni repris ni échangé.

Francesca Lopez-Gilli ]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-09-30T19:03:33Z Actualité
Paloma me fait vibrer... http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/paloma-me-fait-vibrer.. Un an seulement après son ouverture, la salle de musiques actuelles propose un programme de concerts riche, varié et attirant : Lilly Wood, Foals, IAM, Stromae, Gaétan Roussel, Keziah Jones, Ayo, Jamie Cullum et IAM. Regards sur ces dates qu’il faut cocher sur votre agenda d’automne. En septembre 2012, « Une à Nîmes » saluait d’un bon œil et mettait à la Une l’ouverture de la SMAC. Au travers de cette actualité, une promesse se faisait jour, celle de voir une ville endormie se réveiller en hiver. Un an après seulement, il faut reconnaître que le pari de l’équipe de Fred Jumel est en passe de réussir. Pour preuve, cette nouvelle programmation d’automne avec de nombreux artistes de la scène actuelle. Au-delà de la simple programmation de concerts, le projet culturel vit sa vie sans fausses notes. Le tissu associatif local semble s’y retrouver, les animations pédagogiques sont appréciées et les moyens (ex : salles de répétition) souvent utilisés.

En entrée : MARSATAC ou le revivre des années 90

Tout comme l’année dernière, les responsables de la SMAC ont eu la bonne idée de s’associer au festival MARSATAC afin d’offrir trois soirées (du 19 au 21 septembre) durant lesquelles s’enchaineront notamment plusieurs artistes de la scène électroniques. Une à Nîmes te recommande VITALIC (présent sur la scène estival de Lives au Pont cet été) et Laurent Garnier (le pape de l’électronique en France) le 19 septembre. Référence pour de nombreux DJ, il demeure le précurseur de ce mouvement des années 90. Le 20 septembre, c’est Bakermat ! Lodewijk Fluttert, né le 8 octobre 1991, plus connu sous le pseudonyme de Bakermat, est un DJ hollandais et producteur de musique de la ville d'Utrecht. Il a signé un des tubes de l’été avec « Vandaag ». Enfin, il faut écouter le 21 septembre Kavinsky, révélé grâce à sa musique du film « Drive » en 2012 ou plus classiquement CASSIUS. Cassius est un duo musical français composé de Philippe Cerboneschi (« Zdar») et Hubert Blanc-Francard (« Boom Bass »). Sous ses différentes incarnations, le duo est assimilé au mouvement « French Touch » de musique électronique dans la seconde moitié des années 1990. Si, souvenez-vous « 1999 » sorti la même année.

Le plat principal : artistes de scène du moment

Le mois suivant, la scène nîmoise accueillera Lilly Wood and the Prick, toujours dans le vent et en tournée française (le 20 octobre). Une à Nîmes vous conseille de voir FOALS le 26 octobre. Le groupe britannique s’est fait connaître sur les ondes de RAJE (102.5 FM) mais ailleurs avec son single NUMBER. En novembre, vous pourrez écouter STROMAE. Le belge aux sons de canards (Alors on danse) viendra présenter son nouvel album le 9 novembre. Il est en tête des ventes sur ITunes. Coin-coin.
Toujours dans l’actualité musicale commerciale, Gaëtan Roussel sera à la SMAC le 22 novembre. La rédaction vous conseille d’écouter le 23 novembre plutôt les mélodies de Keziah Jones célèbre grâce à son « The rythm is love ». Ses passages aux jardins de la Fontaine et dans les arènes de Nîmes avaient laissé le public heureux. Tout comme Ayo (en 2009 dans les arènes) qui sera sur la scène de Paloma le 29 novembre. Enfin, Jamie Cullum et ses fameuses reprises (ex : Don’t stop the music) sont à écouter le 30 novembre. Cet auteur-compositeur, pianiste et chanteur de jazz anglais, peut vous rendre romantique n’importe quel dictateur de la planète. Ambiance lounge garantie.

Un dessert en rap

Le groupe de rap marseillais IAM viendra une nouvelle fois dans le Gard le 7 décembre après son passage remarqué sur la scène de Lives au Pont le 11 juillet dernier. Le voisin bucco-rhodanien fait une tournée remarquable grâce à un nouvel album ARTS MARTIENS, celui de l’intelligence et de la maturité. Ils nous faisaient danser en 1990 sur « Je danse le mia », ils nous feront danser sur de nouvelles paroles pleines de sens et de ressentis. Jérôme Puech


www.paloma-nimes.fr ]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-08-30T21:47:40Z Actualité
C’est la quille ! http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/c2019est-la-quille Huit ans après son ouverture aux côtés du cinéma Kinépolis, les 20 pistes du bowling ont vu passer de nombreux adeptes de ce sport prisé chez les anglophones. Benoit Pignan, le patron, raconte cette aventure qui roule ! Quel plaisir de retrouver un compagnon avec qui l’on a fait les 400 coups lorsque Benoit Pignan, 39 ans aujourd’hui, tenait avec ses parents la brasserie de la Grande Bourse à Nîmes entre 1996 et 2001. Jeune fou et impétueux, il apprenait le métier en famille en s’occupant des soirées de cet établissement proche des arènes, devenu « étranger » aux Nîmois. La terrasse ne désemplissait pas et les DJ se succédaient pour animer des soirées étudiantes inoubliables. Le jeune homme, originaire de Calvisson, dirige désormais une affaire positionnée dans le monde des loisirs, profitant de la belle locomotive que représente le cinéma Kinépolis.

Une opportunité à saisir

« Mon activité fonctionne entre les deux Férias, dans l’hiver froid et pluvieux de la ville (rires) et évidemment une pointe de fréquentation le samedi soir », explique tranquillement ce père de deux enfants qui viennent se jeter dans ses bras au moment de l’interview. A la question, pourquoi avoir choisi d’ouvrir un bowling, Benoit raconte qu’il cherchait une opportunité pour se relancer après la Grande bourse. Le permis de construire du bowling étant déjà déposé, il ne manquait plus que la famille Pignan pour s’installer sur un emplacement « idéal » à proximité d’un cinéma multiplexe venant d’ouvrir. A l’époque, il fait pourtant concurrence au bowling de Caissargues. Ce dernier tombera le rideau de fer en même temps que le cinéma attenant. 

Quel bilan ?

Huit ans après, le bilan est difficile à percevoir dans les propos de Benoit. Il reste très discret et surtout prudent en prononçant cette phrase « on est encore là ». La crise économique et sociale du pays n’épargne pas cette activité de loisir des familles. « C’est le premier budget que tu serres quand tu es en difficulté », lance le patron de l’espace qui réunit un bowling, une salle de jeux, un bar et un restaurant. Le trentenaire n’est pas de nature à se laisser abattre. Il fourmille d’idées et de projets pour innover et varier les propositions aux clients. « Je vais ouvrir un laser game de 150 m2 à l’automne et j’envisage de revoir la décoration ». La partie restauration peut parfois paraître bruyante au moment de déjeuner « mais le foie de volaille persillé est un des meilleurs de la ville » raconte Olivier, un habitué.

Le bowling : une culture et un sport

Les séries et les films américains montrent régulièrement des scènes d’amis en train de jouer au bowling. Il semble que cette culture n’a pas totalement pénétré les habitudes des Français. Malgré cela, le bowling de Nîmes est fréquenté par deux clubs : le club des Costières et celui du club de bowling d’Arles. Une école de bowling est présente tous les mercredis avec « une vingtaine d’enfants » annonce le responsable. Ce sport est accessible dès l’âge de 4 ans. Il devient également le théâtre de compétition acharnée entre sportifs de la discipline.
Au moment de « fignoler » les derniers préparatifs de sa soirée « retour de plage » du 31 août, Benoit Pignan est heureux d’être à la tête d’un établissement d’une dizaine de salariés (dont certains visages connus de l’époque bénie de la Bourse) dans lequel il est possible de jouer, de boire un verre, de manger, de disputer une partie de poker…  « Ce qui me plaît ici, c’est la diversité des activités », enfonce-t-il. Alors si vous n’avez pas encore eu la chance de découvrir le bowling de Nîmes, venez tenter de faire un « strike » avec vos amis. Ici ce qui compte avant tout : c’est la quille !

Jérôme Puech

www.space-bowling.fr

En chiffres :

20 pistes
10 salariés
2 500 mètres carrés
10 quilles par jeu ]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-08-30T21:24:31Z Actualité
Une Féria sous le signe de la femme http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/une-feria-sous-le-signe-de-la-femme Elles s’appellent Léa Vicens, Jany La Rouge, Marie Sara, Carole Bailley, Barbara, Audrey Carbo, Alexa, Ornette… La Féria des Vendanges à Nîmes n’est plus seulement l’affaire des hommes. Elle est devenue un événement régional animé et fréquenté par des figures féminines. Elles aussi sont amoureuses de la ville et de son identité forte. Elles s’impliquent de plus en plus dans cet événement prisé des Nîmois. Rares sont les femmes à avoir triomphé dans les arènes de Nîmes. On se souvient d’une certaine Sanchez, torera, et de Marie Sara ou Patricia Pellen, toreras à cheval. Samedi 14 septembre à 11h30, Léa Vicens, Nîmoise de 28 ans, va prendre son alternative en tant que « rejoneador ». L’émotion de sa famille, de ses amis et de ses nombreux fans sera à son comble au moment de passer sous l’horloge des arènes. « C’est le rêve de toute une vie de pouvoir toréer dans sa ville », nous avait-elle confié il y a deux ans lorsque sa carrière commençait à prendre son envol en Espagne. C’est l’événement majeur de cette Féria des Vendanges, n’en déplaise à nos confrères de Midi Libre plus soucieux de mettre en avant d’autres vedettes.

La rouge vif !

Côté fête, la plus populaire des femmes est sans nul doute « Jany La Rouge ». Interrogés sur notre page Facebook, les avis de nos fans sont unanimes : la responsable de la bodega « chez Jany » (rue de l’Etoile) est la figure emblématique de la Féria. Aussi minuscule qu’un dé à coudre, le lieu déborde le plus souvent sur la rue d’une étoile « rouge ». Jany est connue pour chanter et danser sur son congélateur. Elle attire à elle toutes les classes sociales de la ville. En mars 2011, elle nous confiait son souvenir de 1987, date à laquelle elle monte pour la première fois sur scène : « J’étais bourrée et surtout je n’ai jamais cru que cela durerait autant car j’étais vraiment ridicule ». 26 ans après, le mythe féminin est toujours aussi présent et attachant.

Les femmes « artistes »

Audrey Carbo (ex-responsable du Royal Hôtel) continue de mettre en avant les artistes taurins grâce à sa magnifique galerie de la place d’Assas. Figure incontournable des soirées du Royal, elle a désormais fait le choix de traverser de l’autre côté pour animer un hôtel particulier d’une rare beauté. C’est l’amie des artistes et des amateurs d’art. Son flair et ses conseils sont appréciés. Sa mère, Annie, n’est jamais trop loin pour vous accueillir avec délicatesse.
Voir une Disc-Jockey relève de la douce utopie en période de Féria. Et pourtant c’est le pari osé de Greg Delon (DJ du label Woh). Il va se produire sur la scène de la Maison Carrée le vendredi soir avec la gentille blonde Ornette (son titre le plus entendu est Crazy). Déjà vue sur la scène de Paloma l’hiver dernier, elle va tenter de capter l’attention d’un espace souvent difficile à animer à cause des pollutions sonores environnantes.

Les plaisirs du vin

Autre dj au féminin, celle recrutée par Alexa Bourniquel, responsable de la bodega « le vin au cœur des femmes » située à l’hôtel Imperator. « Je travaille essentiellement avec des femmes », indique la bitteroise qui a un réseau de 500 consommatrices et dégustatrices. « Souvent les femmes achètent le vin pour les hommes mais ne savent pas quels vins choisir », décrit la responsable d’une SARL depuis 4 ans. Sa bodega est le lieu où l’on peut faire la fête (les hommes sont tolérés) et surtout le lieu dans lequel vous apprendrez que les femmes en savent tout autant voir plus sur les vins de notre belle région.
Les femmes osent donc choisir leur vin, faire la fête, diriger des bodegas et des événements et, même, prendre la place des hommes au milieu des arènes face à de redoutables taureaux. Notre siècle comme nos férias glissent doucement vers le matriarcat. Que vont devenir les hommes dans ce contexte ? Certains sont déjà contraints de rester à la maison pour garder les enfants pendant qu’elles « s’empèguent » dans les bodegas.

Carole Bailley, « Alguazil » assistante du président lors des corridas

Les vendanges sont un rendez-vous plus calme de passionnés. Les connaisseurs semblent plus nombreux. Et puis cette édition est particulière car c’est l’alternative d’une copine d’enfance, Léa Vicens. C’est la réussite d’une Nîmoise. Elle le mérite.

Alexa Bourniquel, bodega le vin au cœur des femmes (hôtel Impérator)

Les gens sont ravis de ce nouveau concept qui conseille idéalement les femmes au moment de choisir le vin. Avec nous, les femmes ne seront plus mises de côté face à des hommes qui prétendent tout savoir.
]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-08-30T21:20:00Z Actualité
La féria de Nîmes a-t-elle perdu son âme ? http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/la-feria-de-nimes-a-t-elle-perdu-son-ame Insécurité grandissante, baisse de la fréquentation, musiques débiles, beuveries, corridas souvent avec les mêmes toreros, bodegas aux prix exorbitants, intoxications alimentaires, course aux décibels … La féria de Nîmes qui débute le 15 mai prochain est une vieille dame de 60 ans. Elle divise ceux qui ne s’y retrouvent plus et ceux qui continuent à faire la fête chaque année avec la même joie. La féria est la vitrine de Nîmes. Près de 800 000 personnes se rendent dans la cité des antonins durant le week-end de Pentecôte. Les médias ne manquent jamais de faire des reportages sur cet événement populaire. Les bars, les restaurants et les hôtels profitent de cet afflux exceptionnel pour gagner de l’argent. Les arènes tentent de séduire avec le programme taurin. La ville de Nîmes développe des festivités dans toute la ville et pour tous les publics. Mais l’envers du décor est moins attrayant, avec une insécurité inquiétante, des hordes de personnes ivres, des musiques éloignées de l’identité espagnole avec des décibels toujours plus forts et des traditions de moins en moins honorées.

La fête du toro

La féria est avant toute chose la célébration du taureau. De moins en moins de personnes participent aux corridas, sauf cas exceptionnel comme l’événement taurin avec José Tomas en septembre dernier. « Je me demande si les gens qui vont à la féria savent qu’il y a des corridas dans les arènes », regrette un aficionado averti. La corrida n’est plus un art populaire. Elle est réservée à une certaine catégorie de personnes. Les places sont chères et de moins en moins accessibles au plus grand nombre en période de crise. Les matadors sont presque toujours les mêmes, confisquant l’attention portée aux matadors français et locaux. Les années Nimeno II étaient remarquables car la ville vibrait pour son matador.

La rue fait peur

Chaque fin de féria est le moment d’apprendre avec stupéfaction dans les pages de faits divers la totalité des actes de délinquance. Sabine indique sur le mur de la page « Une à Nîmes » de Facebook qu’elle « n’ose plus s’y rendre avec les enfants ». Pour elle, la féria semble avoir perdu son attrait familial et convivial à certaines heures de la journée. Jonathan compare Nîmes avec Dax, Bayonne et Béziers. Les autres férias françaises sont plus chaleureuses dans la rue. « Les gens s’habillent tous pareil et l’ambiance est bon enfant ». Deux férias s’opposent : celle des privilégiés qui entrent dans des bodegas sélectives et la rue où les fêtards s’en donnent à cœur joie et de manière désordonnée. Une féria à deux vitesses en somme.

Le manque d’identité commune

Certes, la traditionnelle « pégoulade », défilé de chars, de bénévoles et de musiciens, est un rendez-vous festif et familial incontournable. Elle donne le coup d’envoi du week-end de fête. Après cela, la féria ressemble à une mosaïque sans lien, sans fil conducteur et parfois donc sans âme. Moins pessimiste, Yann Cannonge défend sa féria en expliquant que « c'est plutôt la société qui damne son âme et oublie ses repères traditionnels ». Il persiste des acteurs et des lieux qui s’échinent à rappeler nos traditions et notre histoire commune comme la bodega de la rue Emile Jamais, Pablo Romero. Les cercles taurins et leurs membres passionnés résistent et  entretiennent cette âme qui s’écorne chaque année un peu plus.

Un attachement toujours aussi fort malgré tout

Si les Nîmois sont des réboussiers dans l’âme, ils restent attachés à cet événement identitaire. C’est une occasion unique de se retrouver. Ainsi nombreux sont les Nîmois vivant ailleurs qui viennent spécialement pour la féria, pour reprendre goût à leurs véritables racines. Et puis dès lors que vous dites que vous êtes Nîmois, la référence à la féria se fait jour et engage la conversation avec votre interlocuteur. Il nous appartient donc de la défendre, de la changer et de continuer surtout à la faire vivre avec une âme renouvelée. Son concept actuel n’est-il pas à bout de souffle ?

Jérôme Puech

Le top 5 des bodegas avec une âme

N°1 Pablo Romero – Rue Emile Jamais

C’est l’endroit où l’âme de la féria est encore préservée. Les Nîmois aiment y aller à l’ouverture et à la fermeture de la féria. On y célèvre la messe sévillane à minuit.

N°2 La bodega du poète – Rue Thoumène

Haut lieux des people dans les années 80 avec le présentateur du journal de Tf1, Yves Mourousi. Elle s’ouvre à nouveau dans l’esprit de cette époque bénie.

N°3 L’hôtel Impérator

Essentiellement pour son jardin exceptionnel et les acteurs de la féria, les matadors. Beaucoup d’animations sont proposées dans ce lieu magnifique : exposition, concert, rencontres littéraire avec le prix Hemingway…

N°4 Le prolé – rue Jean Reboul

Ce rendez-vous des communistes s’impose comme un endroit magnifique grâce à son extérieur plein de charme.

N°5 La talanquera -  place d’Assas

Bodega dans l’enclos d’une propriété privée, ce lieu est tenu depuis plus de 10 ans par Olivier, François et Mathieu, des trentenaires nîmois très sympathiques.
]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-04-30T18:46:53Z Actualité
Taureau story http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/taureau-story Ses origines datent de l’expo universelle de 1878. C’est grâce à la ténacité du maire de l’époque, Hubert Rouger, que le boeuf sera légué à la ville qui préfère y voir un taureau. Si je vous dis éléphant, rhinocéros, cheval et taureau cela ne vous évoque certainement  rien. Ces 4 statues de bronzes étaient exposées avec beaucoup d’autres, dans les jardins de l’ancien Trocadéro construit à l'occasion de l'exposition universelle de 1878. Il est démantelé en 1935 pour l'exposition spécialisée de 1937, afin de laisser la place à une nouvelle construction, le palais de Chaillot L’éléphant réalisé par Emmanuel Frémiet (1824-1910), le rhinocéros réalisé par Alfred Jacquemart (1824-1896) sont alors transférés devant le musée d’Orsay.  
Le cheval réalisé par Pierre-Louis Rouillard (1820-1881) est  transféré dans un premier temps à l’emplacement actuel de la pyramide du Louvre et a rejoint lui aussi lors de la construction de cette dernière le parvis du musée d’Orsay.

Quid du taureau ?

Ce bronze [en fait une fonte qui était dorée] ayant pour titre Boeuf ornait donc avec le cheval, l’éléphant et le rhinocéros le plan d’eau du palais du Trocadéro à Paris.
Le Bœuf sera offert à la ville de Nîmes, grâce à la ténacité son député-maire, Hubert Rouger, (Maire de Nîmes de 1925 à  1940) questeur à la Chambre des députés.
Cette statue semblait être en partie une exaltation du monde agricole puisque aux pieds du bœuf sont représentés une gerbe de blé et un soc de charrue. Il était donc impensable de laisser ces attributs agricoles à la vue des passants et s’imposa alors la nécessité de les cacher. Fondus dans la masse de la statue en bronze, ils ne pouvaient être déposés sans endommager l’œuvre et il fallut donc disposer la statue suffisamment en hauteur pour écarter ces attributs de la vue des passants. L’architecte Raymond Blanc confie la réalisation du piédestal à André Méric et Clair André. Concernant la statue Robert Clément, membre de la société d’Histoire de Nîmes écrivit : Les édiles parisiens furent heureux d’acquiescer à sa demande et le Bœuf du Trocadéro pris le chemin de Nîmes…mais le problème, lorsqu’il fut dans nos murs, était de le transformer en taureau de combat…ce n’était pas facile, car toujours ce soc de charrue et cette satanée gerbe de blé lui enlevaient toute velléité de méchanceté… il fallait le mettre à une hauteur convenable, pour que l’on ne puisse plus voir ce qu’il avait aux pieds. »

La statue fut exposée provisoirement dans divers quartiers de Nîmes

Après consultation de la population, une décision fût prise ; elle sera érigée sur une colonne au rond point de Camargue, et placée à une hauteur suffisante pour que le public ne puisse remarquer le soc de charrue et la gerbe de blé. Un devis du 31 mars s’éleva à 100 000 francs pour la réalisation du piédestal et la pose à Nîmes de cette statue rebaptisée le Taureau. Les travaux du piédestal furent terminés à la hâte quelques jours à peine avant l’inauguration.  Le monument fut inauguré au cours des fêtes du Taureau le 15 mai 1937 mai en présence d’Edouard Herriot, président du Conseil et de Raymond Laurent, président du conseil de Paris et originaire de Nîmes. Une polémique éclata car certains Nîmois considéraient l’œuvre comme un ‘rebut’ de Paris. En 1942 il échappa à la destruction Allemande car réalisé en fonte et non en bronze En partie basse, les armoiries de Paris et Nîmes sont représentées.

Jean-Jacques Santin
]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-03-29T20:59:30Z Actualité
Family Village va-t-il tuer le centre-ville ? http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/family-village-va-t-il-tuer-le-centre-ville La nouvelle zone commerciale ouverte le mois dernier donne quelques inquiétudes aux commerçants et aux habitants du centre-ville, véritable identité de notre ville. Pour autant, cette zone va-t-elle tuer le centre-ville ? Reportage et témoignages. Le charme et l’identité de Nîmes se trouvent dans son centre-ville: ses monuments anciens, ses places à l’italienne, son habitat et ses commerces. Les commerçants du centre-ville tirent la langue avec la crise économique, avec les différents travaux entrepris et surtout avec une périphérie commerciale de plus en plus développée. L’ouverture de 27 500 mètres carrées de Family Village va-t-il précipiter le centre-ville dans une mort certaine ?
Pour Nacira Jover, la responsable de Food Family nouvellement installée sur la zone commerciale, «les Nîmois vont d’abord venir nombreux par curiosité alors je pense que le centre-ville risque de souffrir un peu au début». Elle loue la chance d’avoir le trambus qui peut amener des clients jusqu’à elle et leur permettre également d’aller en centre-ville.

Le parking fait la différence

Se balader dans le nouvel espace froid et bétonné de «Family Village» n’a pas le même charme que de se promener en ville dans un contexte plus Cosy et humanisé. La facilité pour se garer fait peut être la différence. Caroline Sirot-Vidal possède plusieurs enseignes de coiffure «Diagonal» en centre-ville et  au Family Village. Elle observe qu’à «Alès le parking est gratuit en décembre».
Caroline espère que le centre-ville de Nîmes ne va pas mourir. Cela signifirait la fin de son salon de la place Belle Croix. Elle invite les commerçants du coeur de la cité à «être plus accueillant, ouvert entre midi et deux et à sortir de la déprime ambiante». Elle dissocie les boutiques issues de grandes enseignes et celles indépendantes du centre-ville comme pour appuyer une éventuelle complémentarité.

Une bonne complémentarité ?

Justement cette question mérite d’être posée car les enseignes de l’habillement telles que Kiabi, Chausséa, la grande récré ou encore Blue Box (Jean’s et sportwear) viennent impacter la concurrence de l’équipement de la personne proposée par les commerçants du centre ville. Pour Stéphane Tortaja, premier secrétaire du Parti Socialiste du Gard, « il n’y a pas de cohérence entre les aménagements de périphérie et ceux du centre ville». Pour lui l’urgence, c’est la revitalisation du centre-ville. «Le service prend le pas sur le commerce de proximité pourtant très apprécié des personnes âgées qui souhaitent avoir tous types de vendeurs près de chez eux».

Un centre-ville mourrant

L’association des commerçants du centre ville ont annoncé la fermeture de 129 commerces en deux ans à l’image du bar le Napoléon situé sur le boulevard Victor Hugo. Cette institution, dans laquelle beaucoup de Nîmois ont vécu leurs années «lycée», baissera son rideau le mois prochain. Triste. Pourtant l’emplacement est stratégique sur un boulevard abandonné aux banques inanimées le soir et les week end.
A la mort annoncée du centre-ville, ne faut-il pas comme à Paris une politique de préemption des baux commerciaux pour que la mairie intervienne dans l’installation des commerces et veille ainsi à un meilleur équilibre entre périphérie et centre-ville ? L’avenir le dira à moins qu’il ne soit trop tard et que notre identité s’effrite à vue d’oeil. ]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-03-29T20:30:00Z Actualité
L’ironie du désespoir http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/l2019ironie-du-desespoir Sur l’écrivain Nicolas Rey, auteur d’un nouveau livre « l’amour est déclaré ». Il viendra à la rencontre de ses lecteurs lors du prochain salon de la biographie du 25 au 27 janvier à Carré d’art. Récit d’une belle rencontre. « Regarde ce piano, c’est là dessus que j’ai corrigé au bout d’une nuit de tapas avec Marion les épreuves de mon second  roman, « Mémoire courte » » se rappelle en janvier 2010 Nicolas Rey en montrant le piano du Royal Hôtel. Marion Mazauric est son éditrice. L’essentiel de ses livres sont publiés aux éditions « Au diable vauvert » installées à Vauvert à côté de chez nous. Elle lui a proposé d’éditer « Mémoire courte ». Nicolas a répondu « chiche ! ». Marion a eu le nez creux. Le bouquin reçoit le prix de flore en 2000. En 2010, Nicolas écrit « Un léger passage à vide » pour se délester de ses années coke en stock, de ses mises aux verres et autres dépendances destructrices. Le livre est un succès immense, il en vend plus de 80 000 exemplaires. Ce mois-ci, il vient à la rencontre de son lectorat façon Amélie Notomb avec « L’amour est déclaré ». Il se raconte et raconte l’histoire d’un amour torturé avec la fille d’un grand acteur. Monsieur Google vous soufflera que Maud est en réalité Emma Luchini.

La rencontre étonnante

Notre première rencontre se passe en 2000 dans la librairie de l’autre côté du boulevard Victor Hugo, en face du Royal. Il me signe son livre avec les banalités du genre. Je lis son livre, je le dévore. Le gars me parle comme si c’était mon pote. On a le même âge, déjà 40. Il écrit comme j’aimerai écrire. Nicolas manie l’ironie du désespoir avec un style unique. Janvier 2010, le salon de la biographie annonce la venue de mon pote qu’il n’est pas encore. Alors je provoque la rencontre en prétextant une interview pour la radio RAJE. Je viens avec ma garde du cœur, une jolie petite blonde, Géraldine, histoire d’éveiller ses instincts de séducteur. Et là la magie de la rencontre opère. L’interview est complètement décalée. Je démarre : « Tu n’en as pas marre de répondre à toujours les mêmes questions débiles des journalistes de Province ? ». Il me regarde interloqué. Une lueur au fond de son œil s’exprime. Il sort du gris de ses cheveux, de ses vêtements et du gris qui semble s’être lourdement abattu sur lui.

« Il ne faut plus se quitter »

Nicolas fait signe à son entourage qu’il va prendre son temps. Le temps de me répondre. Le temps de séduire Géraldine avec des phrases inouïes de type « Tu as de petits seins mais en les touchant je serai beaucoup plus près de ton cœur ». Le temps d’être le personnage déglingué de ses livres. En fait il écrit un livre tout en me parlant. L’auteur de mes livres préférés devient réel et cette réalité me bouscule dans une joie indicible. Il jure qu’il ne faut plus jamais se quitter. Un truc s’inverse. Je doute de sa sincérité. Ce doute s’estompe à chacun de nos rendez-vous non provoqués : au téléphone pour me dire qu’il descendra peut être à la féria, à la sortie d’un film projeté au festival de Cannes et lors de sa dernière signature à Vauvert en novembre dernier. Nicolas Rey n’est pas un ami mais j’adore le lire et j’aime nos rencontres sans promesse. Avec « L’amour est déclaré » Nicolas Rey est toujours le jeune homme cassé, lyrique, ironique, drôle, torturé,… Bref, je vous souhaite de vivre intensément la même rencontre littéraire et réelle. Soyez donc impertinent, provocateur et original quand vous le verrez le dos rond sur une signature !
Jérôme Puech ]]>
No publisher Christophe Montagné 2013-01-01T16:58:50Z Actualité
Nîmes toquée: un songe en hiver ! http://uneanimes.fr/bouger-a-nimes/nimes-toquee-un-songe-en-hiver Les Costières de Nîmes proposent le dimanche 25 novembre une balade urbaine dans Nîmes pour déguster les meilleurs vins accompagnés de mets succulents. C’est le rendez-vous des bons vivants et des toqués ! Pour la troisième année, les Costières déclinent en une version « hivernale » leur opération « vignes toquées » en proposant une balade gourmande dans les rues et les lieux magnifiques du centre ville de Nîmes. L’édition 2011 avait réuni près de 1200 participants. Le parcours 2012 démarre au Carré d’Art pour se rendre à l’école Saint Stanislas. Vous découvriez ensuite l’hôtel Novi de Caveirac. Puis viendront le théâtre de Nîmes et la faculté Vauban (voir photo ci-dessous). Le fromage sera servi aux traditionnelles halles de Nîmes et le dessert sera pris à la célèbre bodega Pablo Romero ouverte pour l’occasion.

 

 

 

Côté éveil des papilles

 

Côté vignerons, ce sont vingt cinq domaines qui seront représentés cette année. Outre les plats servis à chacune des étapes, vous pourrez déguster un nombre incroyable de vins tout en discutant avec les propriétaires viticoles. Une à Nîmes a testé pour vous l’édition 2011. La rédaction vous recommande la cave des grands Grès, le château Vessière et le château Valcombe. Côté cuisine, l’organisation a sélectionné les meilleurs cuisiniers de la ville avec Laurent Bremond (L’imprévu), Vincent Croizard, Jean-Michel Nigon (Cheval Blanc), Sébastien Granier (Le plaisir des Halles) et Olivier Douet (Le lisita). Vincent et Stéphane vergne proposeront leurs fromages. Ils viennent d’être récompensés pour leur travail remarquable.

 

La promo intelligente des Costières

 

Nîmes toquée est le rendez-vous des bons vivants attachés à l’identité vinicole et culinaire de notre ville. Elle met en valeur les plus beaux lieux de la ville ainsi que les acteurs incontournables de l’art culinaire. Si le prix de la promenade peut paraître élevé en cette période de crise, elle offre une parenthèse agréable pour une bande d’amis dans cet automne gris et froid. Les costières de Nîmes mettent les bouchées doubles pour assurer la promotion auprès du public local. Ils organisent ainsi une bodega à la féria (place Abbé Pierre), les délicieux « jeudis de Nîmes » au même endroit et deux opérations balade gourmande avec « les vignes toquées » en mai et « Nîmes toquée » en novembre.

 

Jérôme Puech

 

Renseignements et inscriptions : www.costières-nimes.org

 

]]>
No publisher Puech Jérôme 2012-10-29T13:55:13Z Actualité