« François Morel médite la fin du monde sur un ton férocement drôle. Seul en scène, l’acteur à la verve dévastatrice promène son regard sur le quotidien. Celui qui éclaire les matinales de France-Inter incarne ici une galerie de personnages hauts en couleurs. La machinerie théâtrale se met en route pour le suivre dans son adieu spectaculaire à un monde qu’on dit cruel.» |
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Depuis sa première représentation, votre spectacle "La fin du monde est pour dimanche" est encensé par la presse. Est-ce que vous doutez encore lors de la présentation d'une nouvelle œuvre ? Les critiques bonnes ou mauvaises vous font elles modifier votre façon de travailler ? |
François Morel : Je doute encore chaque fois que je présente un nouveau spectacle mais pire encore, chaque fois que je joue un spectacle, même encensé par la critique même bien reçu lors des 200 précédentes représentations. Parce que chaque fois, et particulièrement quand il s'agit de spectacles d'humour, je ressens la fragilité du projet. Il suffit d'un rien, d'une hésitation, d'un bafouillis, d'un mauvais rythme pour passer à côté d'un effet, d'un rire, d'une émotion. Les critiques de proches, de gens en qui j'ai confiance peuvent me faire évoluer, bien sûr. Je suis très sensible à ce qu'on peut me dire lors des premières représentations en particulier. |
Dans la pièce vous parlez du temps qui passe. Est-ce que c'est quelque chose qui vous panique d'un point de vue personnel ou même professionnel ? |
Panique, le mot est fort mais je suis comme tout le monde, inquiet du temps qui passe. L'idée de ma dégénérescence ne m'est pas entièrement sympathique ! Le spectacle qui tourne autour de cette idée qui pourrait être morbide reste cependant je crois apaisant, voire réconfortant. |
Vous êtes un accordéoniste artistique : le cinéma, le théâtre, la chanson, la radio, écrire, jouer... Que vous manque-t-il aujourd'hui pour boucler la boucle ? La peinture peut-être ? Quels sont vos projets ? Vos rêves de rencontre ? |
Non, je ne compte pas me mettre à la peinture, ni à la sculpture ni à la danse acrobatique. On me dit "touche-à-tout"... Je me contente essentiellement d'écrire et de jouer. Pour un homme de spectacle, ce n'est pas si incroyable... Mes projets ? Continuer ce que j'ai entrepris. Tourner dans un film cet été. J'ai aussi plusieurs idées de spectacles qui sont sur la ligne de départ, je ne sais pas encore lequel va gagner... |
Vous avez souvent joué à Nîmes. Cette ville vous inspire-t-elle plus qu'une autre ? |
J'ai pas mal de bons souvenirs ici, des rencontres, des spectacles marquants, les premiers tournages des Deschiens, des soirées agréables entre amis. Je ne suis pas sûr que la ville m'inspire mais l'idée d'y revenir me réjouit ! |
www.francoismorel.com www.theatredenimes.com |
Propos recueillis par Francesca Lopez-Gilli |
Côté vignerons, ce sont vingt cinq domaines qui seront représentés cette année. Outre les plats servis à chacune des étapes, vous pourrez déguster un nombre incroyable de vins tout en discutant avec les propriétaires viticoles. Une à Nîmes a testé pour vous l’édition 2011. La rédaction vous recommande la cave des grands Grès, le château Vessière et le château Valcombe. Côté cuisine, l’organisation a sélectionné les meilleurs cuisiniers de la ville avec Laurent Bremond (L’imprévu), Vincent Croizard, Jean-Michel Nigon (Cheval Blanc), Sébastien Granier (Le plaisir des Halles) et Olivier Douet (Le lisita). Vincent et Stéphane vergne proposeront leurs fromages. Ils viennent d’être récompensés pour leur travail remarquable.
Nîmes toquée est le rendez-vous des bons vivants attachés à l’identité vinicole et culinaire de notre ville. Elle met en valeur les plus beaux lieux de la ville ainsi que les acteurs incontournables de l’art culinaire. Si le prix de la promenade peut paraître élevé en cette période de crise, elle offre une parenthèse agréable pour une bande d’amis dans cet automne gris et froid. Les costières de Nîmes mettent les bouchées doubles pour assurer la promotion auprès du public local. Ils organisent ainsi une bodega à la féria (place Abbé Pierre), les délicieux « jeudis de Nîmes » au même endroit et deux opérations balade gourmande avec « les vignes toquées » en mai et « Nîmes toquée » en novembre.
Jérôme Puech
Renseignements et inscriptions : www.costières-nimes.org
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